1. |
Écrasez vos rêves
02:39
|
|||
|
Terre peuplée sans mémoire impossible de changer de forme marées totalitaires sans que jamais ça ne se soulève à la gloire des objets longue vie aux lignes droites un mélange qui explose à l’abri de la cohérence
Veuillez abréger vos réflexions nous allons reprendre la séance
Et nos rêves assassinés quand le ventre gonfle l’horreur de ces détails on l’oublie à force de survivre au moment même où on exporte un peu partout à l’étranger de l’autre côté du boulevard bien loin bien loin en aller simple
Veuillez avancer vos impressions nous allons répandre l’insolence
L’énergie reste contrôlée par les diktats automobiles qui sont toujours les mêmes encore toujours les mêmes l’industrie du bonheur dirigée par ordinateur et puis les gènes qu’on enregistre dissèque compte compte compte
Non franchement je crois qu’il est grand temps de régler nos comptes
Et quand le dollar s’effondre ça se déverse des asiles des centres de commerce vidés de ces morceaux de bonheur vide rendus dans le désordre distribués sans contrainte jusqu’à ce que s’élève le bruit des bottes qui claquent comme des drapeaux
Et l’extrême droite se réinstalle au sommet de ce château de cartes la dictature s’étire prend toute la place assassine expose ses marques de commerce à tous les coins de rues et dans les allées parlementaires s’allongent les limousines d’où sortent les maîtres toujours debout sur le parquet de la bourse
Soyez réalistes écrasez vos rêves oubliez de vivre aller rejoindre le bétail dans les abattoirs main-d'œuvre dans les usines
|
||||
2. |
||||
|
Je marche sombrement dans la ville
J’ai les idées en l’air
Au galop mes illusions fragiles
Tendrement s’exagèrent
L’ignorance des passants sans pareille
Me sile dans les oreilles
La cadence de leurs pas me rappelle
On crève à l’ombre des gratte-ciel
Je vois tous ces gens qui défilent
En regardant par terre
Ils portent les marques indélébiles
Des idées qui s’altèrent
L’ignorance des passants sans pareille
Me sile dans les oreilles
La cadence de leurs pas me rappelle
On crève à l’ombre des gratte-ciel
Un jour je quitterai ce grésil
Explorer l’Univers
Je m’éloignerai de ces lieux stériles
Qui figent mes artères
J’irai dans ces endroits tranquilles
Au milieu du désert
Profiter de ces moments subtils
J’irai jusqu’au bout de l’amer
L’ignorance des passants sans pareille
Me sile dans les oreilles
La cadence de leurs pas me rappelle
On crève à l’ombre des gratte-ciel
|
||||
3. |
Renverser la vapeur
03:09
|
|||
|
Entre deux dérapages
Et sans pouvoir en découdre
S’exiler des parages
Et d’une oreille de sourde
Après le timbre sonore
Au milieu de la nuit
Et sous les gyrophares
Juste briser l’ennui
On va crever à attendre
On va se tordre le cœur
Avant de désespérer
Faudrait renverser la vapeur
Et d’une main de fer
Faire cesser ce tapage
Revenir en arrière
Effacer les détails
Tant qu’à perdre des heures
Et se faire de la bile
Reste qu’en la demeure
La jeunesse en péril
Crier pour le plaisir
Et attendre l’écho
Éloigner ses désirs
Et se tordre le dos
Sur la marge d’erreur
Quand le temps s’avance
Pour t’arracher le cœur
Te crever en silence
Ravaler la poussière
Et se relever enfin
Bazarder ses œillères
Et regarder au loin
Souligner les détails
Te serrer dans mes bras
Au cas où ça déraille
M’accrocher à tes pas
|
||||
4. |
Grève générale
02:20
|
|||
|
À la semaine ça se sent
Courber l’échine pour l’argent
Mon dos me crie : Mal à la tête
On a plus de force pour vivre
Quand la routine nous robotise
Même plus le droit de faire une crise
Ça nous attaque à tous les jours
Ça nous rattrape dans les détours
Quand les patrons nous assassinent
Une seule idée brûler l’usine
Avant de mourir au labeur
Mais on a faim, on se meurt
La vie prend toujours du retard
On remet ses rêves à plus tard
L’urgence nous tient entre ses bras
Le temps nous file entre les doigts
Grève générale, grève générale
Quand des milliers de travailleur.se.s
Décideront que la vie est ailleurs
Il ne restera que le souvenir
De cette société de classe
Ils ne pourront plus retenir
Nos idéaux, nos noirs désirs,
Brûler drapeaux
Faire de la place
Grève générale, autogestionnaire
Grève générale, expropriatrice
Grève générale, Internationale
Grève générale
On vous en fera du sabotage
On sortira grève générale
Et on reprendra le contrôle
|
||||
5. |
Les gens sont cruels
03:18
|
|||
|
Aime qui tu veux n’écoute pas
les idées tordues des Églises
qui régimentent tes désirs
comme on enrôle les soldats
N'écoute pas ceux qui t'isolent
Tu n'es pas seul il faut nous croire
À ne pas rentrer dans leur case
Ou à te cacher dans le placard
Peu importe qui tu choisis d’aimer
Tu sais qu'aimer c'est pas toujours facile
N'écoute pas les vomissures
Des radios pourries par la haine
Peu importe ce qu'ils murmurent
Aux oreilles prolétariennes
Que tu sois d'ici ou d'ailleurs
La terre n'appartient à personne
Et peu importe la couleur
Dans nos cœurs c’est la même révolte
N'écoute pas les idées mortes
Des patrons et des patriarches
Qui banalisent la violence
Ta vie n’est pas un jeu de cartes
Ce n’est pas à nous de te dire
Si ta révolte est obsolète
Si tu as envie de rugir
C’est peut-être à mon tour de me taire
Et même si les gens sont cruels
Ne te mets pas la corde au cou
|
||||
6. |
Pour demain
01:52
|
|||
|
Pour le dernier dollar payé
Pour les intérêts de la banqueroute générale
Ou pour engraisser la porcherie
Où il faut vivre pour payer encore et encore
Tout saloper, tout détruire
Sur la route des banques
Ou sous les roues des tanks
Tout bombarder, tout détruire
Pour demain
Le cri des endettés
Je vais le gueuler, le gueuler
Le cri de tous les exploités
Je vais le gueuler, le gueuler
Pour le prochain à se prendre une balle perdue
Ou laissée là par hasard par la racaille financière
Pour le retour de l’ascenseur
Qui fait tomber les tours, tomber les tours
Pour celles et ceux qui crèvent aux frontières
Mitraillés par la démence, pour renverser la balance
Ou pour crier seulement assez, assez!
On en a marre de crever encore et encore
|
||||
7. |
||||
|
Des brûleurs à pétrole
Qui charrient des tempêtes
L'océan qui déborde
L’horizon des planètes
Faire péter les compteurs
Pour que tout ça s’arrête
Affronter nos erreurs
Nos idées obsolètes
Tous les enfants
Détestent Donald Trump
Glorifier les mensonges
Manipuler les masses
Écolos qui dérangent
On les passe à la trappe
Réfugiés de la haine
Oublie la terre d’asile
N’attends pas qu’il comprenne
Président imbécile
Machine à pollution
Qui pue le désespoir
Des usines à charbon
L’horizon vire au noir
Le climat qui déraille
N’affecte pas le cœur
De pierre ou de ferraille
Président fossoyeur
Des dessins merveilleux
Qui portent les espoirs
D’un monde fabuleux
On voudrait tant y croire
Les enfants ont des yeux
Qui ne connaissent pas la haine
Tant qu’on ne les condamne pas
Au travail à la chaîne
|
||||
8. |
La Makhnovtchina
02:48
|
|||
9. |
Juillet 1936
03:03
|
|||
Guernica Québec City, Québec
Héloïse, Vania, Fred, Benoît, Michel et Zakari forme le groupe depuis 2023.
Guernica est un groupe solidement ancré dans la culture militante de la Ville de Québec. Le groupe participe a de nombreux spectacles à saveur politique et social.
If you like Guernica, you may also like:
From the first deadened cowbell to the last dissonant guitar interval, Dutch quartet Geo's new record is shaped for impact.
go to album
Rising Austrian band compliment phased-out garage rock shredding with eccentric synths and lo-fi drum loops.
go to album
featured on Bandcamp Radio Apr 12, 2024
go to album
Breathless indie pop from Oakland group neutrals, who mine the classic spirit of Sarah Records to terrific result.
go to album
Dead Cross, Retox, and Qui members dish out subversive hardcore with an indignant smirk; come for the riffs, stay for the synth experiments.
go to album
Sinister Feeling
by Sinister Feeling
featured on Bandcamp Radio Mar 29, 2024
go to album
This Is All We Ever Get
by SPACED
Knockout debut from a Buffalo, New York-based hardcore band who like their riffs sick, their drums fast, and their choruses sticky-sweet.
go to album
